Prise en compte des enjeux liés aux riverains

  • La concertation

L’acceptation d’une infrastructure autoroutière ne peut se concevoir qu’au travers d’une « appropriation » par les acteurs des territoires concernés. Qu’il s’agisse des représentants des collectivités, des riverains, des agriculteurs voire des associations, ALBEA a, depuis la phase de conception du projet, initié une politique de concertation étroite avec l’ensemble des parties prenantes ayant concouru à concevoir et réaliser un projet le plus consensuel possible. Aujourd’hui encore, de nombreux contacts sont établis afin de suivre les engagements pris en amont et lors de la phase de construction.

 

  • Les aménagements paysagers

L’insertion visuelle de l’autoroute constitue un élément essentiel concourant à son acceptation. Nombre de modelés de terres ont ainsi été réalisés le long de l’autoroute afin de masquer celui-ci à la vue des riverains les plus proches.

En complément de ces terrassements, un important programme de plantations a été mis en œuvre au sein des emprises autoroutières mais également à l’extérieur. Outre son rôle dans l’insertion de l’autoroute vis-à-vis des riverains, ce programme de plantations participe également pleinement au « repaysagement » du plateau de Caux duquel, du fait de l’évolution de l’activité agricole, la structure bocagère caractéristique de la région, a pratiquement entièrement disparu. Ce programme peut se résumer en quelques chiffres :

  1. 22 km de haies replantées

  2. 19 hectares de reboisement compensatoires répartis sur 6 sites

  3. Reconstitution d’un clos masure sur un linéaire de pratiquement 1 km

 

  • Les protections acoustiques

Le bruit et les nuisances sonores constituent la principale préoccupation de la plupart des riverains de l’autoroute. À ce titre, ALBEA est soumis à une règlementation particulièrement contraignante imposant une obligation de résultat quant aux seuils de contribution en façade des habitations les plus proches.

Un important dispositif de protections a été déployé le long de l’autoroute pour abaisser au maximum les bruits perçus. Qu’il s’agisse de merlons ou d’écrans anti-bruit, ces dispositions ont été réalisées avec l’objectif de protéger les riverains jusqu’à un niveau de trafic estimé pour 2035 soit 20 ans après la mise en service.

Afin de s’assurer du respect de ces obligations, ALBEA a missionné en 2015 et 2016, un bureau d’étude spécialisé pour procéder à des mesures de contrôle sur une vingtaine d’habitations riveraines réparties le long du tracé. Les résultats de ces relevés montrent un respect des seuils sur l’ensemble des points de mesure confirmant le bon dimensionnement des protections acoustiques pour le niveau de trafic actuel.

De nouvelles campagnes de mesures seront réalisées dans le futur pour veiller au respect des niveaux imposés malgré les augmentations de trafics, toujours dans le principe d’obligation de résultat incombant au concessionnaire.

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Merlons de parts et d’autres de l’A150

 

  • Les rétablissements des circulations

Un autre point essentiel dans l’insertion de l’A150 réside dans le rétablissement de la quasi-totalité des voiries interceptées permettant ainsi un maintien des connexions existantes et donc des circuits de déplacement. Seule une route départementale secondaire a fait l’objet d’une coupure définitive en accord avec les collectivités concernées. L’ensemble de ces rétablissements de voirie s’effectue par des franchissements au-dessus de l’autoroute. À ce jour, toutes les routes rétablies sont en service et ont été réceptionnées par leur gestionnaire.

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Ancien et nouveau tracé de la RD6015