Prise en compte des enjeux liés à la biodiversité

La construction de l’A150 a été conditionnée par l’obtention d’une dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées. Cette dérogation était assortie de la mise en œuvre de 21 mesures proposées par ALBEA et validées par l’administration. L’ensemble de ces mesures relève de la doctrine ERC (Éviter, Réduire, Compenser) instaurée par le Grenelle de l’Environnement et les lois en découlant.

 

  • Les aménagements en faveur de la faune

  • Prise en compte du cycle biologique des espèces dans la planification des travaux
  • Création de 9 mares en faveur des amphibiens 
  • Pose de gîtes à chiroptères (chauve-souris) sur les piles du viaduc
  • Création d’un îlot de sénescence de 3,7 ha avec pose de gîtes à chiroptères
  • Pose de 3 nichoirs pour chouette chevêche
  • Pose d’un nichoir pour faucon crécelle
  • Création de 3 passages grande faune
  • Création d’un boisement en faveur du Muscardin
  • Création d’un îlot bocager de 15 ha en faveur de la chouette Chevêche d’Athéna sur la commune de Jumièges
  • Pose de clôtures à mailles variables sur l’ensemble du linéaire
  • Création de 15 passages petites faunes dont 2 batrachoducs pour les déplacements des amphibiens en période de reproduction

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    Passage Grande Faune Supérieur

     

    • Les aménagements en faveur de la flore

  • Plantation de 22 km de haies
  • Restauration d’un clos masure sur Motteville
  • Plantation de 19 hectares de boisements compensatoires
  • Création de 11 zones humides dont 1 zone humide alluviale sous le viaduc de l’Austreberthe
  • Plantation d’un verger sur Villers-Ecalles

     

    • La gestion des aménagements

    L’ensemble de ces aménagements en faveur de la biodiversité donne actuellement lieu à des suivis confiés à un groupement d’experts locaux constitué par le Groupe Mammalogique Normand (GMN), le Groupe Ornithologique Normand (GONm) et le bureau d’étude Vincent SIMONT. Le but de ces suivis est de constater l’évolution naturelle des aménagements réalisés et les « réactions » de la biodiversité vis à vis de ces dispositifs afin d’en déduire les actions de gestion à mettre en œuvre pour inscrire, sur le long terme, la recolonisation naturelle et la transparence biologique de l’autoroute.